Sydney 2007 - work & travel Australia

Freitag, 9. Dezember 2011

La tortue triste


Auguste n’a apparemment appris aucune allitération. Il est très triste en trouvant qu’il n’est pas capable de commencer à composer sa composition d’allitérations. Pour lui, le leitmotiv de sa lecture sur les allitérations est simplement stupide. Il sait très bien qu’il est interdit d’avoir aucun intérêt pour un texte qui est plus terrifiant qu’un testament. Dans cet instant, sa tortue tombe sur sa tête en terminant sa tentative de suicide.

Sa tortue s’appelle Patrique. Patrique est une tortue très polie est très pensive. Comme Auguste il déteste les politiciens, la pollution et la police. Patrique peut porter une pomme sur sa carapace. Il est en possession d’une poubelle postmoderne. Mais comme il est très pensif, il est devenue désespéré. Il a précisément prémédité sa tentative de suicide. Auguste était au commissariat pour compter ses compatriotes condamnés après leurs confessions d’avoir pas correctement confisqué des confitures au supermarché. Pendant son absence, Auguste alluma la lumière et lit littéralement tous les livres qui s’occupent du suicide. Il veut se libérer de la léthargie et lancer son projet d’écrire un livre lyrique avant de terminer sa vie volontairement. La ville est vide et vulgaire, la violence dans la vie et la vitesse des voitures veulent voler le temps de vie de Patrique. Patrique’s radiologue lui a recommandé de réaliser rapidement et radicalement son rêve d’écrire un roman.

Alors, il l’a écrit secrètement sans souffrir des soucis. Il n’est plus sorti, il est devenu un soliste sombre et solitaire situé six mille mètres du centre de la ville vivante. Sa sensibilité sensationnelle et son air sérieux s’aggravent de plus en plus. Comme un vieux sénégalais il devient un peu sénile et sélectionne une salade, un sandwich et une semaine pour se tuer en savant que ca va être un scandale scandaleux. Maintenant, c’est officiellement son obsession d’observer des objets obscures pour opter si un ours ou un omnibus est mieux pour se suicider. Comme il n’a plus d’ésperance, il commence à boire brutalement beaucoup de bière. Comme Napoléon, il est naturellement nerveux et néglige la noble normalité en Normandie. Seulement la musique peut miraculeusement modérer sa méfiance du matérialisme qui n’est plus qu’une manipulation des magasins. Il chante chaque chanson comme un chimiste en Chine qui cherche un cheval charmant mais trouve la chancelière allemande Angela Merkel. La tortue Patrique se sent menacé de la mentalité martial des marchands et écoute de la musique pour une éternité pour enterrer son emmerdement de la vie.

Il veut détecter et détruire ou même dévaster les décorations détaillés du capitalisme pour déstabiliser les despotes désastreux de notre époque. Mais il réalise aussi que rouler un pays est risquant et on remplace seulement une groupe radicale sans être capable de constituer un groupe qui est considéré d’être un conseil avec une conscience. Ses ambitions politiques peuvent prolonger la phase de sa vie et persuader Patrique de produire un petit parole pour parler de son pacte politique avec le Pakistan. En plus, pour une tortue tranquille la terre en transition qui la traite seulement comme une tortue est totalement tragique. Toujours Patrique a résisté à la tentation de téléphoner à la télévision pour lire la tirade sûr la timidité des tirailleurs qui se tapissent dans un train qui est trop tard et jamais trop tôt. Finalement, il fait tout pour finir son livre et il frisonne en pensant de la fuite de son protagoniste paresseux qui a peur d’être fusillé d’un franc-tireur français qui fume fréquemment. Patrique souhaite que son socialisme sensible devienne une sensation qui peut spontanément soumettre tous les spécialistes et spéculateurs du monde pour stabiliser le sud suffisamment pour surveiller la supériorité des syndicats.   

Son livre est bien organisé et il a ordonné l’ordre original et s’occupé des ornithologues sans oreilles, des orphelins orthodoxes, et il a même osé critiquer les officiels des offices occultes qui se sentent obligés d’obéir obligeamment sans être objectif. Il s’indigne de l’indiscipline et de l’inconséquence des imposteurs qui impriment des textes inamicaux pour importer l’immoralité ignorante en France. Patrique a toujours essayé de balancer sa vie, mais une baguette bestiale qui serait banalisé par les bandits de la banlieue après une vraie bataille n’est pas une bagatelle pour lui. Il aime bien la beauté, la Belgique, et le bonheur dans les bibliothèques blanches qui bloquent le bruit des bisons brusques.

Patrique rampe vers le bord de la table et saute: La chute est choquante et Patrique la tortue chantonne sans chapeau d’un champ de bataille et du chagrin d’être une petite tortue torturé par la tristesse. Patrique s’écrase contre la terre. Sûrement surpris d’être pas mort immédiatement Patrique regarde vers le ciel et Auguste aussi surpris de la tentative de suicide de sa tortue triste tremble en la tenant dans sa main musculeuse. La tortue avait tout à fait oublié qu’elle a un carapace trop fort pour mourir d’une chute. Si Patrique n’a pas réussi, il vit encore, une petite tortue dépressive.

Sonntag, 6. November 2011

Un dimanche en automne

Fabian Z., étudiant à l'Université de Mainz, n'arrivait pas à inventer und histoire sans signification comme George Perec, le maître de ce métier. Il avait pensé toute la journée sans interruption, il n'avait même pas eu le courage de faire une pause pour manger quelque chose. Sa tête était vide quand il ouvrait la fenêtre. Il voyait passer les gens dans la rue comme si rien ne s'était passé. Les gens qui profitaient des derniers rayons du soleil automnale, ces gens heureux qui n'avaient pas le problème d'être forcé d'écrire un texte sans signification. Pour eux l'avenir était juste une aventure. 

Un petit chien à l'air intelectuell trouvait un morceau de pain, les feuilles tombaient des arbres et pour un instant la terre semblait d'être l'endroit le plus paisible dans l'univers. Mais juste dans ce moment le klaxon d'une voiture rouge rappelait Fabian de la triste réalité et il fermait la fenêtre, prenait une feuille blanche et commencait à écrire un texte sans signification dont tu és en train de lire dans ce moment. Ca semble alors qu'il a bien réussit finalement...


Donnerstag, 27. Oktober 2011

Guerrilla Reading

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Just invented guerrilla reading (a highly innovative way of reading texts as opposed to the outdated conservative approaches of academic close-reading). This is my way of throwing metaphorical Molotov cocktails.

Guerrilla readers -think different!

Guerrilla readers read everywhere: They are reading while driving a car, while talking to their grandmother, while having a shower or even while they are sleeping. Reading conventions don’t apply to guerrilla readers: They may read from rear to front, from right to left and from the bottom to the top of a page, with closed eyes, sometimes even reading languages they don’t understand, but don’t necessarily do so. The guerrilla reader envisions far more than the normal academic reader, the guerrilla reader is an open-minded cosmopolitan rebel!

Guerrilla readers blog, comment and critically evaluate written sources of all kinds in all corners of the world. A new generation of guerrilla readers just recently popped up in North Africa and the Middle East.

Guerrilla readers question the authority of the old academic elites and their unconvincing doctrinal truth claims of their academic texts.

Join the revolution -guerrilla reading -become part of it!

Mittwoch, 21. September 2011

Auf dünnen Reifen durch den Taunus...

Sofern es Witterung, Zeitbudget und Motivation zulassen (also eigentlich fast nie...) bewege ich mich nahezu unhörbar auf dünnen Reifen durch den Taunus. Wochentage sind dazu bestens geeignet, da der normale Mensch arbeiten muss sind die Straßen angenehm leer. Bei einem solchen goldenen Herbsttag wie heute hält mich dann nichts mehr drinnen...

Ja, die Kühe sind auch etwas anders als das gewöhnliche Rindvieh!























Schlangenbad

Dunst über dem Rheingau

Sonntag, 18. September 2011

Alles oder Nichts!

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Es fängt harmlos an. Ein paar Monate work and travel in Australien. Abi in der Tasche, keine Ahnung was man mit dem Leben anfangen soll, also erstmal weg. Das erste Mal auf eigene Faust ein Land erleben. Alleine, ohne große Planung, ohne wirkliche Ahnung von Land und Leuten. Alles was du weißt ist das Australien ein großes Land mit seltsamen Tieren und gutem Wetter ist. Australien macht es dir leicht. Es ist die Einstiegsdroge. Es ist schön, weit weg von zu Hause, von allem was dich bisher geprägt hat. Es ist auf backpacker eingestellt, als fruitpicker einen Job zu kriegen ist nicht schwer, die Menschen sind freundlich und die Landschaft atemberaubend schön. Australien verfügt über eine geniale Backpacker-Infrarstruktur: Komfortabel, sicher und trotzdem bleibt Raum für Abenteuer. Wenn du nicht arbeitest, was du selten tust weil das irgendwie nicht das ist wozu du hergekommen bist und dein Konto ohnehin beruhigend voll ist, erkundest du den Kontinent. 

Danach ist alles anders: Du willst nicht mehr nur Urlaub machen. Du willst reisen. Möglichst lange weg in den Semesterferien. Backpacken im teuren Schweden und Norwegen, später einen Monat Nordamerika. New York, Philadelphia, Washington D.C., hiken in den Appalachen in Maryland und West Virginia, Niagara Falls, Toronto, Montréal, Boston, New York. Zwischen den großen Reisen bergsteigen und Skitouren in den Alpen, mal eine Woche Nizza, mal nach Bayern, einfach so. Im Sommer Israel, vor Weihnachten nach Ägypten. Deine to do Liste ist voll von Orten die du sehen willst. Nie hälst du es lange an einem aus, der nächste könnte noch besser, noch schöner, sein, du könntest etwas verpassen wenn du zu lange verweilst. Alles was daheim schwer ist, wird unterwegs leicht. Leute kennen lernen zum Beispiel. Du siehst jemand alleine mit einem Lonely Planet in der Hand und sprichst ihn an. Du wunderst dich wie schnell die Zeit vergeht, du siehst an einem Tag in der Ferne mehr als in einer Woche zu Hause, du bist immer auf den Beinen, on the run, und am Abend hast du so viel gesehen, dass du mit müden Augen auf das Display deiner Digitalkamera schauen musst um in deinem Kalender in kurzen Stichworten aufzuschreiben, was du gesehen hast und wo du überall warst.

Du triffst jeden Tag Menschen, deren Lebensentwürfe so komplett verschieden sind von allem, was du kennst. Menschen, die nicht mehr zurückwollen, deren Lebensinhalt die Flucht geworden ist. Sie alle sehen so glücklich aus. Deine Wertevorstellungen geraten ins Wanken. Du hast eine der besten Zeiten deines Lebens. Du bist angefixt. Ist ein Lonely Planet und eine Mastercard alles was du brauchst um glücklich zu sein ?

Und immer wenn du zu Hause bist stellst du mit Erstaunen fest, dass sich hier nichts verändert hat. Die Dinge, über die deine Freunde sprechen, sind dieselben wie vor drei Monaten. Die Probleme die du hast sind auch die selben. Das kann es nicht sein. Du willst mehr vom Leben. Eigentlich ist dir nur noch langweilig und du planst im Geist bereits die nächste Reise bevor das Zeug von der letzten Reise überhaupt fertig ausgepackt und gewaschen ist. Physisch sitzt du in der Uni, mental bist du irgendwo in den Wäldern der Rockies. 

Es lässt dich nicht mehr los. Das Studium zieht sich ewig hin, ist trocken, langweilig. Du willst leben, nicht funktionieren. Du willst reisen für ein Jahr oder sogar zwei. Irgendwann ist es fast egal, in welchem Land du gerade bist. Wichtig ist nur, dass dein Kopf frei ist, du nicht mehr an daheim denkst und wenn doch, dann nur mit einem Kopfschütteln. Dir wird immer klarer, dass bei uns etwas schief läuft. Aus der Ferne siehst du Deutschland anders: Es ist ein kaltes Land mit gestressten Menschen, die einen Tanz ums goldene Kalb aufführen. Die Angst regiert. Angst, seinen Job zu verlieren, Angst, keinen Job zu bekommen, Angst, alleine zu sein, Angst, zu wenig zu tun. Du bist in Ländern, in denen Menschen bettelarm sind und noch nie einen Computer gesehen haben. Sie alle sehen glücklicher aus als die Geschäftsmänner, Politiker und Praktikumsfetischisten. Du weißt: Das ist naiv. Aber plötzlich verstehst du nicht mehr, was an Naivität falsch sein soll. Du erlebst Momente absoluten Glücks. Momente, in denen nichts anderes zählt als die Gegenwart. Momente, die erfüllt sind von der Schönheit der Natur. Sie sind das Realste, das du je in deinem Leben verspürt hast. Sie sind stärker als Argumente.

Und wenn du wieder zurückkommst, hast du das Verständnis für dein Land komplett verloren. Dafür immer nur das Gleiche mit den gleichen Leuten zu tun. Für die komplizierten, langwierigen politischen Prozesse, die Lügen der Staatsmänner, die Arroganz der Reichen, für die Notwendigkeiten von Studiengebühren, für Hartz IV, für die Respektlosigkeit der Menschen und für das schlechte Wetter. 

Und irgendwann ist es zu spät. Deine Frustrationsschwelle ist auf knapp über Null gesunken. Eine kleine persönliche Niederlage im Job oder an der Uni, eine Abfuhr von einer Frau die dir gefällt, lässt dich wieder an die Droge denken. Einfach ein Ticket kaufen, packen und sie können dich alle mal kreuzweise. Du bekommst keinen Fuß mehr auf den Boden. Immer wieder fährst du weg. Deine Freunde haben längst alle einen Job, studieren erfolgreich und leben in festen Beziehungen. Was sie Freiheit nennen, nennst du Einsamkeit. Du beginnst zu hassen. Aber nicht mehr, weil du ein besseres Leben kennst, sondern nur noch, weil sie etwas haben, das du nicht hast. Alles was du besitzt, sind Erinnerungen und die Stempel in deinem Pass. Sie sind deine Orden. Du wirst unglücklich. Die Gefahr, dass das Reisen nicht mehr Teil sondern Sinn des Lebens ist. Das definierende Moment deiner unsicheren Identität, das einzige das du wirklich gut beherrschst. Die Stütze für dein Selbstwertgefühl. Eine unendliche Suche, bei der du nicht mal sicher bist, wonach du eigentlich suchst, nur, dass du es noch nicht gefunden hast ist dir klar. Und so rennst du immer weiter, du bist auf der Flucht ins Nirgendwo. Und am Ende denkst du, es muss sich etwas ändern: Du willst reisen, aber du willst nicht fliehen...

Dienstag, 13. September 2011

“United and true until Dovre falls…”


Nach dem ersten Anstieg...
So lauteten schon die Worte der ersten norwegischen Verfassung von 1814 und machten damit die Berge des Dovrefjell zu einem nationalen Symbol. Heute ist die Region rund um die 2286 m hohe Snøhetta in dem Nationalpark Dovrefjell-Sundalsfjella zusammengefasst, ein Nationalpark in dem es neben botanischen Raritäten Tiere der subarktischen Regionen gibt die sich im Hochland wohlfühlen, so zum Beispiel Polarfüchse, Rentiere, Vielfraße und die beeindruckenden Moschusochsen. Es gibt also mehr als genug Gründe sich diese abgelegene und ursprüngliche Region Norwegens anzusehen, und so nutzte ich die Chance als ich meinem Bruder, der gerade in Trondheim studiert, besuchte.

Moschusochse
An einem Freitag Nachmittag ging es zunächst von Trondheim per Zug nach Kongsvoll, einer Bahnstation etwa 120km südlich von Trondheim, die mitten im Nationalpark auf 886m Höhe liegt. Da mein Bruder unerklärlicherweise in allem was er tut sehr ambitioniert ist war er, wie sich das für einen braven Studenten gehört, am Morgen noch in der Uni, wodurch wir erst kurz nach 4 Uhr nachmittags in Kongsvoll ankamen. Von der Bahnstation aus führte ein Pfad zunächst relativ steil nach oben durch einen Birkenwald, wobei die Bäume fast schon alle Blätter abgeworfen hatten und das bereits Mitte September. Nach knapp 300 Höhenmetern wurde der Wald immer lichter und verschwand schließlich ganz und wir wanderten auf einer baumlosen Hochebene weiter, eine Landschaft die man so in Mitteleuropa nirgends findet. Die Bergtundra des Dovrefjell (die Baumgrenze liegt schon bei etwa 1000m) besteht aus kleinen Sträuchern, Gräsern, Flechten, weiter oben gibt es nur noch Steine. Die ersten Moschusochsen ließen nicht lange auf sich warten und sollten während der Tour ein geradezu vertrautes Bild werden, wir sahen immer wieder welche dieser urzeitlichen Tiere.

Im Hintergrund die Snøhetta
Vielleicht eine gute Stelle ein paar Worte über die Moschusochsen zu verlieren, die sich durch ihre erstaunliche Gelassenheit und geradezu meditative Ruhe auszeichnen. Sie bewegen sich nie mehr als nötig um Energie zu sparen, was bei der spärlichen Kost die sie zu sich nehmen wohl auch eine sinnvolle Strategie ist. Die Moschusochsen gehören zu der Familie der Ziegentiere, was man aber selbst auf den zweiten Blick nicht wirklich vermuten würde, da sie, wie der Name bereits andeutet, eher Ähnlichkeiten mit Ochsen aufweisen. Es handelt sich um echte Kolosse die bis zu 450 kg wiegen können und sehr massig gebaut sind, zudem trägt ihr langes zotteliges Fell zu ihrem urwüchsigen Aussehen bei. Für das Leben in kargem Terrain sind sie jedoch bestens angepasst, das Fell isoliert sehr gut, die meisten ihrer Artgenossen starben nach der Eiszeit aus, zum einen weil ihr Lebensraum verschwand, zum anderen weil sie den Jagdmethoden der Menschen nicht viel entgegenzusetzen hatten. Auch die norwegischen Moschusochsen wurden erst nach dem zweiten Weltkrieg wieder eingeführt und kamen 1947 aus Grönland. Auch heute ist ihre Anzahl (allerdings wohl auch geeigneter Lebensraum) noch recht begrenzt, es gibt nur gut 100 Tiere in ganz Norwegen.

Es wird Nacht
An uns zeigten die Moschusochsen jedoch reichlich wenig Interesse, mit ihrem stets etwas gelangweilt treu-blöden Gesichtsausdruck schauten sie in unsere Richtung (die Viecher haben das selbe Problem wie ich, sie sind kurzsichtig) und kümmerten sich nicht weiter um die seltsamen Zweibeiner die da in ihrem Lebensraum herumliefen. Nach der ersten Steigung ging es relativ flach an einem rundlichen Berg vorbei bevor der Weg dem Fluss Stropla folgte und auf der gezogenen Hochebene langsam an Höhe gewann. Die Wolken gaben immer mal wieder die Sonne frei die jetzt am späten Nachmittag und Abend schon tief am Himmel stand und die Bergwelt hier oben ab und an in ein warmes Licht tauchte. Wir wollten an diesem Tag noch so weit wie möglich kommen, da unser großes Ziel die Snøhetta war die wir am nächsten Tag, entsprechendes Wetter vorausgesetzt, besteigen wollten. Bis zur Hütte Reinheim, die sich als idealer Ausgangspunkt anbot, waren es aber ganze 16 km, die topographisch nicht ganz so anspruchsvollen etwa 500 Höhenmeter waren da nur ein geringer Trost. Wir kamen aber besser als ich erwartet hatte und recht zügig voran und liefen trotz der vollgepackten Rucksäcke ein ordentliches Tempo, auch wenn der trail ab und zu zum echten Hindernislauf wurde und man aufpassen musste, nicht zu tief im immer wieder auftauchenden Schlamm zu versinken. Am Ende war es auch ein Wettlauf gegen die einbrechende Dunkelheit, aber die Aussicht auf ein Dach über dem Kopf und die einfachere Möglichkeit zu kochen, kurz auf echten Luxus und Komfort, setzte die nötigen Energien frei. Schließlich erreichten wir die Hütte um etwa 20:30 Uhr nach etwas über 4 Stunden und immerhin eine Stunde unter der in der Tourenbeschreibung angegebenen Zeit.

Reinheim Hütte am Abend des 09.09.11
Die Hütte Reinheim ist wirklich urig und gemütlich, auch oder gerade weil es keinen Strom gibt, um etwas Licht zu haben zündeten wir Kerzen an und ich überließ Tobi die Zubereitung der Suppe und bescchränkte mich auf sinnvolle oder weniger sinnvolle Kommentare und Hinweise bezüglich der korrekten Zubereitung des Abendessens. Das Wasser zum kochen (und trinken) holten wir aus dem Fluss der wenig unterhalb der Hütte vorbeifließt, da dieses Jahr Lemmingsjahr ist (diese suizidalen Viecher die bei Überpopulation in einem Gebiet und der folgenden Nahrungsknappheit auswandern und dabei reihenweise über die Wupper gehen und dann teilweise das Wasser verseuchen) kochten wir unser Wasser ab, bzw. behandelten es mit Tabletten, um es bedenkenlos trinken zu können. Nach dem späten Abendessen kamen wir auch erst relativ spät ins Bett aber die Atmosphäre in der Hütte, weit abseits von künstlichen Lichtquellen und jeglicher Zivilisation war den recht zügigen Anmarsch mehr als wert, zudem man in einem echten Bett schlafen konnte.

Hütte und Snøhetta am Morgen
Am nächsten Morgen schien schon beim aufstehen die Sonne in das Zimmer und machte Lust darauf, möglichst schnell rauszukommen, ein idealer Tag also um den Gipfel der Snøhetta zu erreichen, der sich wohl an nicht wenigen Tagen im Jahr den Blicken Neugieriger entzieht und sich hinter Wolken oder Nebel versteckt. Nach dem Frühstück machten wir uns mit leichtem Gepäck (das meiste ließen wir an der Hütte) auf und schon kurz oberhalb der Hütte die auf 1341m liegt verschwand jegliche Vegetation und es gab nur noch Steine soweit das Auge reicht. Der Anstieg gliedert sich in drei Phasen, zunächst geht es relativ steil bergauf hinter der Hütte, bevor man eine flachere Passage erreicht von der aus man schon einen recht guten Blick auf den Berg hat. Die letzten der insgesamt etwa 6 km bis zum Gipfel werden dann nochmal steiler, es geht über endlose Stein- und Geröllfelder bei denen man tunlichst aufpassen sollte wo man hintritt. Einen wirklichen Weg gibt es nicht, aber Stangen markieren auf dem letzten Drittel die Route, sodass selbst Menschen mit dem Orientierungssinn einer Weinbergschnecke keine Probleme haben sollten den Gipfel zu finden, eigentlich geht es ohnehin am Ende nur noch geradeaus. Ab etwa 2000m Höhe lag auch etwas Schnee, für Menschen mit eingeschränkten motorischen Fähigkeiten oder genetisch überaus grobmotorischer Veranlagung sei an dieser Stelle von der Besteigung des Berges jedenfalls abgeraten. Nach etwa 2 Stunden Aufstieg waren wir ziemlich pünktlich um 12 Uhr oben auf dem Gipfel, mit erstaunlich vielen anderen Menschen (hauptsächlich Norweger die ihr Land zu dieser Jahreszeit schon wieder weitgehend für sich haben) die aber über eine andere Route vom Snøheim, einem Parkplatz der recht bequem erreichbar und somit ein guter Ausgangspunkt für den Gipfelsturm ist, kamen. Oben war es, um dieses schöne Wort zu verwenden, sauwindig und entsprechend kühl bei Temperaturen von unter null Grad hat der Wind aber Schnee- und Eisskulpturen in den bizarrsten Formen geschaffen.

Blick vom Gipfel der Snøhetta (2286m)
Die Snøhetta auf 2286m Höhe ist, nun ein kurioser Fakt, der 24höchste Berg Norwegens, was zunächst mal relativ enttäuschend und wenig erwähnenswert klingt, allerdings ist es der höchste Berg außerhalb des Jotunheimen ist. Oben befindet sich eine Radiostation der norwegischen Armee, was ich auch erst nach einiger Recherche herausfand, ich hatte damit gerechnet dass es sich um eine Wetterstation handelt, aber bitte, wenn die Norweger auf ihre hohen Berge Radiostationen pflanzen wollen ist das ihre Enstscheidung. Nachdem im Laufe des Vormittags vermehrt Wolken aufgezogen waren riss es pünktlich als wir auf dem Gipfel standen auf und man konnte weit in die Ferne über die Landschaft des Dovrefjell, das uns nun zu Füßen lag, blicken. Diese glückliche meteorologische Wendung hatte allerdings auch zur Folge, dass wir unsere Finger an die kältetechnische Belastungsgrenze brachten um Fotos zu machen, die nun auch diesen Bolg zieren, ich hoffe das wird anerkannt. Nach dem ausgiebigen Genießen des grandiosen Gipfelpanoramas machten wir uns danach wieder an den Abstieg, wobei wir etwas langsamer waren als gedacht, auch weil die großen Felsklötze über die man musste wieder Trittsicherheit und Konzentration verlangten. Am Reinheim kochten wir nochmal Wasser ab und machten uns dann zurück auf den Weg nach Kongsvoll, wir wollten diesmal im Zelt und nicht in der Hütte übernachten wollten, auch weil der Zug am nächsten Tag schon relativ früh zurückfuhr und wir dann entspannter die letzte Etappe angehen konnten.

Mit der Sonne im Rücken, die sich immer wieder tapfer hervorkämpfte, ging es wieder entlang des Flusses über die Hochebene, die baumlose Landschaft ist wirklich einzigartig weil man einen fantastischen Überblick hat und in die Ferne bis an den Horizont ungestört schauen kann. Um kurz nach 18:30 Uhr hatten wir schließlich eine Stelle erreicht die uns ideal für unsere Zelte erschien und bauten bei tiefstehender Sonne oberhalb der Stropla unsere Zelte auf. Diesmal gab es Nudeln zum Abendessen, die mit dem Gaskocher gekocht wurden, was eine gar nicht so einfache Operation war, da der Topf bis ganz oben mit Nudeln gefüllt war und man aufpassen musste, dass das Wasser nicht verdampft war bevor die Nudeln durch waren. Noch idyllischer wäre es gewesen wenn nicht der Wind so gekühlt hätte, aber ein Abendessen mitten im Nirgendwo des Dovrfjell umgeben von Natur ist eine Erfahrung die durchaus empfehlenswert ist. Nach unserem (opulenten;) Mahl zogen wir uns recht schnell in unsere Zelte und warmen Schlafsäcke zurück, auch wenn die Nacht nicht so kalt wurde wie die vorige als das Thermometer unter Null Grad sank. Dafür änderte sich allerdings das Wetter über Nacht, bereits kurz nach Mitternacht weckte mich der Regen der gegen die Zeltwand prasselte. Auch am Morgen war es verhangen und die Sicht deutlich beschränkt, als wir gerade unsere Köpfe aus den Zelten gesteckt hatten und unser Frühstück zubereiten wollten fiel Tobi ein Moschusochse auf, der nur etwa 20 Meter hinter dem Zelt graste und dann langsam wegtrottete ohne uns große Beachtung zu schenken. Nach dem Frühstück hatte es pünkltlich zum Zelte zusammenbauen aufgehört zu regnen und so ging es auf die letzte Etappe hinunter nach Kongsvoll, bei dem Wetter fiel der Abschied vom schönen Dovrefjell immerhin nicht ganz so schwer.
Unser Zeltplatz

Die Wege allerdings waren noch matschiger als davor und hatten teilweise eher Ähnlichkeit mit Bächen als mit Wegen. Ab und zu regnete es leicht, aber alles in allem war es ein entspannter Rückweg, und wenigstens kam meine in Norwegen gekaufte Regenhose zum Einsatz. Oberhalb von Kongsvoll kurz vor dem Abstieg durch den Birkenwald riss die Bewölkung sogar auf und gab den Blick auf das Tal frei. Jedenfalls, und das ist denke ich anhand der Beschreibung klar geworden, war es eine fantastische Tour und (zumindest bei einigermaßen akzeptablem Wetter) sehr empfehlenswert, die ursprünglichen und für die Augen eines Mitteleuropäers ungewöhnlichen und offenen Landschaften, die tierischen Begegnungen mit Moschusochsen die in der Region wohl sehr wahrscheinlich sind und die sportliche Herausforderung der Snøhetta tragen zu einer einzigartigen Erfahrung bei, norwegische Natur hautnah zu erleben.

PS: Ein besonderer Dank an dieser Stelle an Tobi für die herzliche Aufnahme, die Tourenplanung (und –idee) und besonders den köstlichen Lachs!

Dienstag, 30. August 2011

It's V-A-N-C-O-U-V-E-R!

Könnte auch am Mittelmeer sein statt am Pazifik...

 Erste Impressionen aus Kanada, mehr kommt irgendwann wenn ich mal n bisschen Zeit hab!


Am Siquwash Rock


Beaver Lake - Stanley Park, dagegen kann der Central Park in New York ma echt einpacken!

downtown Vancouver

old vs. new



Lions Gate Bridge


downtown Vancouver in der Bildmitte

Samstag, 16. Juli 2011

Die ewige Suche...

Sinai, Ägypten Dez. 2010
Ich suche. Soweit keine spektakuläre Sache, nur suche ich nicht nach meinem Handy, dem verschwundenen Socken (eine dramatische und höchst aufwendige Suchaktion mehrerer Hundertschaften der Polizei mit Spürhunden und Helikoptern mit Wärmebildkameras verlief bislang im Sande) oder ähnlichen Banalitäten. Ich suche größeres. Nicht unbedingt den Sinn des Lebens, den versuche ich gar nicht erst zu finden, das halte ich für aussichtslos und wenn ich mir darüber auch noch Gedanken machen würde hätte ich echt keine Zeit mehr so gemächlich vor mich hinzuleben wie bisher. Suchen ist nie einfach, jeder der mal verzweifelt etwas gesucht hat wird das bestätigen. Aber manchmal ist es nicht nur nicht einfach, sondern einfach sauschwierig. Versuch mal etwas zu finden, wenn du gar nicht weißt, was genau du eigentlich suchst!

Das beschreibt ziehmlich genau das Problem vor dem ich stehe. Und ich stehe schon sehr lange davor. Jahrelang. Genau hab ich das nicht gezählt und es spielt auch keine Rolle. Nicht, dass ich nur stillstehen würde, ich habe überall gesucht, quasi global. In fernen Ländern und unter unbekannten Menschen, in riesigen Großstädten und dem kleinsten Kaff, vor der Kulisse des schier endlosen Pazifiks und auf hohen Bergen der Alpen, in Regenwäldern und in Wüsten. Ich habe eine Menge gefunden, aber nicht das was ich suche. Glaube ich zumindest.

Silvretta, März 2011
Im Englischen könnte man meine Suche wohl am treffendsten mit dem Slogan The Pursuit of Happiness zusammenfassen. Diese Happiness kann von so vielen Faktoren abhängen die wohl bei jedem Menschen unterschiedlich sind, dass dieses Konzept immer noch reichlich unkonkret ist. Wonach suche ich also genau? Vielleicht ein Lebensziel, für das es sich lohnt zu leben, etwas was ich unbedingt machen will, etwas was ich gut kann, etwas wo mir keiner was vormacht, etwas wo ich Erfolg habe, etwas wofür ich respektiert werde, etwas für’s Ego. Klar, es gibt Dinge die in unserer Welt einfach wichtig sind. Geld. Wer etwas anderes behauptet lügt meistens. Es geht nicht darum reich zu sein, sondern einfach so zu leben, dass man sich um’s Geld nicht sorgen muss. Geld macht nicht glücklich, kein Geld paradoxer Weiße aber oft genug unglücklich. Wenn das nicht seltsam ist. Auch Gesundheit ist wichtig. Aber davon abgesehen geht es um etwas spirituelles, darum dem Leben einen Sinn abgewinnen zu können. Ich dachte lange, es ändert etwas wenn ich nicht mehr Single bin, wenn ich ein weibliches counterpart gefunden habe. Mittlerweile bin ich davon nicht mehr überzeugt. Vielleicht ist es sogar gut, dass ich keine Freundin habe. Wer sucht der versucht oft krampfhaft irgendwo einen Sinn zu erkennen, irgendetwas zu finden, und wenn es etwas konstruiertes ist. Jede Gelegenheit weckt Hoffnung, man will daran glauben, dass es diesmal klappen wird. Es muss einfach klappen. Und dann wird man jedes Mal enttäuscht. Diesen Fehler an etwas zu glauben macht man immer wieder, was wäre der Mensch ohne seine Hoffnungen, und seien sie noch so unrealistisch? Das kann keine gesunde Grundlage für eine Beziehung sein, so etwas endet zu schnell in total Selbstaufgabe, in klammern, in Verlustängsten, und schließlich mit dem Verlust der dann wohl tatsächlich irgendwann kommen wird. Bevor man jemand anderen finden will sollte man erst sich selbst gefunden haben, und das Gefühl habe ich bisher nicht.

Australien, Oktober 2007
Aber: Vielleicht sollte man sich auch schlicht von der Idee verabschieden, dass der Sinn des Lebens im Finden liegt. Vielleicht liegt er viel mehr im Suchen. Ich habe noch nicht aufgegeben, aber ich glaube ich bin ein gutes Stück realistischer geworden. Nichts im Leben, zumindest fast nichts, ergibt sich einfach so, und nichts findet man einfach so, nur (das) Nichts findet man einfach so. Wer etwas finden will muss aktiv suchen, nicht passiv warten. Ich habe gewartet, ich glaube viel zu lange. Ich werde mehr suchen und weniger warten, auch wenn es abzuwarten gilt ob ich diesen vollmundigen Worten hier auch Taten werde folgen lassen. Ich will jedenfalls mehr, mehr von allem, mehr leben. Das kann doch nicht alles gewesen sein, oder? Jedenfalls wäre das tragisch. Das kann noch nicht mal die Hälfte von ‚alles’ gewesen sein. Ich suche weiter, hope dies last.